Untitled.

Mais j'en ai rien à foutre moi! J'ai besoin de l'entendre! tout les jours! Et je t'aime vraiment. Quoi que t'en dise. J'vais pas attendre d'être une vieille conne toute flétrie pour entendre : moi aussi. Et puis quoi encore?
Tu sais quoi? Oui je t'aime bordel, putain de merde, je crèverais, là. Je me tirerais une balle entre les deux yeux si tu me le demandais. Putain, je t'aime. Je t'aime comme une folle, comme une gamine de 18ans, Putain, BIEN SUR que je t'aime ! Et même que t'as aucune idée de la façon, du pourquoi et du comment. Parce que personne ne t'as jamais aimé comme je le fais là.
Putain, je t'aime tellement que depuis que je suis rentrée il se passe une seule journée sans que je me mette à chialer. Je me trompe de clef pour rentrer, je chiale. Je fais cramer ma bouffe, je chiale. Tu me rends fragile et anti sociale. Tu me brise. Je t'aime tant que mon cœur ne jure que par toi. Putain tu me manques ! Tu me rends dingue ! Complètement dingue.
Alors oui, bordel, je t'aime. Je t'aime et je t'interdis de penser le contraire...
Je t'aime mais tu vois.. tes mots me tues. L'absence de tes mots me tue. Tu comprends rien à ce que je te raconte. Ou je parle chinois je sais pas.. Mais quand je dis que je voudrais te connaitre c'est pas des paroles en l'air. Je peux pas.. je peux plus. Je veux vivre une histoire d'amour. Quelque chose de fort, quelque chose de vrai.
Alors je comprends pas que tu me parles jamais. Que tu règles tes peines en solitaire comme si j'avais jamais existé. Je comprends pas que ton chagrin s'en aille, comme ça, en quelques heures. Parce que moi j'y pense tout le temps. Alors je comprends pas qu'après deux mois, tu préfères me trimballer dans tes journées entres potes plutôt que de passer un après midi avec moi. Je devrais pas avoir à réclamer bordel.. Je comprends pas que tu t'en foute de comment je vais, de ma couleur préféré, des films que j'ai regardés.. de tout ce qui chamboule mon quotidien. Parce que moi je veux savoir... Tu m'intéresses. Tout m'intéresse. J'ai l'impression de sortir avec une inconnue.. Tu me poserais des questions sur toi que je saurais pas y répondre. Ça me rend malade.
Y a même des jours où c'est comme si j'étais célibataire.
Et ça me tue.. ça ferais pas autant de mal si j'étais pas folle amoureuse de toi, tu crois pas? Je sais que j'ai tort de prendre ton comportement pour du désamour. Je m'en veux chaque fois que je te blesse, même si j'espère que mes mots t'atteignent violemment quand même. J'ai aucune réaction. Rien. Qu'est-ce qui se passe chez toi? J'ai besoin que tu m'aides, parce que je suis complètement perdue.
Je suis qu'une femme. Je suis désolée.. Tu le savais quand t'as décider de me dire que tu m'aimais. Tu savais que j'étais égoïste, maladroite, que j'ai sans cesse besoin de tendresse et d'attention.. Je crois pas t'avoir jamais menti.. pourtant j'ai l'impression que tu triches tout le temps.. Mais qu'est-ce qu'on fait toutes les deux à se déchirer de notre amour? J'ai pas les couilles de te dire que tout est fini. Je veux pas que ça se termine... Mais j'en suis rendue au stade où je sais même plus pourquoi je suis bien avec toi.. Y a peut-être plus qu'un reste d'alchimie avec mes hormones. Le souvenir d'un parfum et puis le goût d'un baiser... Au fond, il reste peut-être plus qu'une sale habitude, bien morbide qui te crie comme une lâche : Reste, ne me quitte pas.